Clint the legend
Hagiographe de l’Amérique, Eastwood a trouvé un filon fertile, celui des héros incompris et lâchés à la meute ignorante, qui savoure davantage le lynchage que les simples louanges. C’était le cas de...
le 20 févr. 2020
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Avec son dernier film, Eastwood continue de travailler sur les figures de héros américains, après American Sniper et Sully. Le personnage est ici assez antipathique de prime abord, semblant s'accrocher désespérément à chaque petite parcelle de pouvoir qui lui tombe sous la main (un mélange entre Winnie l'Ourson et ton tonton facho, pour citer Simon Riaux). On s'attache cependant à lui, et à sa mère, magnifiquement incarnée par Kathy Bates, embarqués involontairement dans un engrenage médiatique et judiciaire incontrôlable. Le film a cependant tendance à se perdre dans un manichéisme assez douteux, entre les vilains journalistes, les méchants flics d'un côté, et le gentil petit gros avec un arsenal de guerre dans sa chambre de l'autre. Le film reste cependant bon, avec des scènes marquantes (le discours de Bobi Jewell), et mérite le détour. Et puis il y a une scène de Macarena, et on aime la Macarena.
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Créée
le 25 févr. 2020
Critique lue 218 fois
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