La résurrection du flic de Beverly Hills
Le gros plaisir de Le Casse de... concerne le retour du comique prodigue d'Hollywood, le nommé Eddie Murphy. Alors qu'il s'était noyé sous les flots des bouses monumentales dans lesquels il jouait, le public l'avait oublié. Seuls ses déboires conjugaux nous rappelaient de temps à autre qu'il n'était pas mort. Dans le nouveau film du réalisateur de la trilogie de Rush Hour, c'est avec une petite émotion qu'on revoit l'Eddie Murphy de la grande époque, celui d'Un Flic à Beverly Hills. Celui qui était capable de nous faire mourir de rire avec ses mimiques. Rien que dans une scène du Le casse de Central Park, il multiplie les mimiques efficaces bien aidé par la réalisation de Brett Ratner. Car c'est bien ça qui lui manquait, un réalisateur avec un bons sens du rythme pour l'humour. En tout cas, bon retour parmi nous, Eddie.
L'autre revenant concerne une personne bien moins connu mais tout de même assez pour qu'on s'y attarde, Matthew Broderick ? C'est qui lui ? Vous savez le gars qui sauvait les States dans Godzilla ou le mec qui était dans la panade face à Jim Carrey dans Disjoncté. Mais Matthew, ce sera surtout le mec qui s'est suicidé en jouant le rôle principal de l'adaptation live Inspecteur Gadget. Par la suite, il a tout simplement disparu des projecteurs, ne réapparaissant que pour un film avec des femmes lobotomisées avec Nicole Kidman. « Des femmes lobotomisées ? Hum, dis m'en plus Marvelll. », je vous ai grillé, hein ? Allez, je vous donne le titre : Et l'homme créa la femme. Dans le film du jour, il n'est pas mauvais du tout dans le rôle d'un mec au fond du trou mais sa performance est loin d'égaler celle d'Eddie mais question de talent aussi.
Avec eux, on ajoute un casting de bankables, l'unique Ben Stiller (dont les rôles commencent à pas mal se ressembler), le nouveau prodige Pena, Pena, Pena, Peña, désolé, je n'arrivais pas à faire l'accent sur le n. Quoi, ce n'est pas drôle ? Ok, je sors
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C'est bon, je peux revenir ? Allez, je continue.
Peña (du premier coup, t'as vu ? « Ça va, le relou. T'as pas compris que ta blague est pourrie!« ), le mec qui avait éclaboussé l'écran avec l'excellent Collision et qu'on avait vu dans les séries The Shield et Kenny Powers. Et pour finir le casting, une petite touche de la future femme d'Hollywood, Gabourey Sidibe (la seule et unique Precious). Sans oublier, Casey Affleck dont la présence est un peu une grosse surprise vu ses précédents films très noirs (Gone Baby Gone et The Killer Inside Me) mais bon, il était là dans la saga Ocean. Ensemble, le gang m'ont régalé dans ce remake d'Ocean's Eleven (d'ailleurs la présence d'un des scénaristes n'est pas un hasard).
La comédie défile vite, très vite, sans qu'on n'ait jamais le temps de s'ennuyer. Comme dans un Rush Hour, on a un mix soigné d'humour et d'action dont une scène spectaculaire à donner le vertige aux plus sensibles d'entre nous (si seulement le fond n'était pas foiré, on dirait une image prise sur Google Earth).
Mention spéciale à une scène où Eddie Murphy pose un test à ses comparses : voler un objet d'une valeur supérieure à 50 dollars en moins de quinze minutes. Excellent !
Zut, avec tout ça, j'ai failli oublier Tea Leoni. Euh... non, en fait y a rien à dire.
Conclusion:
Le casse de Central Park se situe dans la pure veine de la saga Rush Hour du réalisateur (qui n'est jamais aussi bon que dans ce domaine). Avec un casting cinq étoiles faisant revenir l'enfant terrible d'Hollywood, Eddie Murphy. Une bonne séance de poilade, ça c'est assuré.