Un Champomy dans la veine des Harvey ou des Marty, voire d'Il giovedi de Risi. Beaucoup de sucre et pas beaucoup d’arêtes. Film à papa.
Wallace Beery en premier rôle avec Jackie Cooper qu’il retrouvera trois ans plus tard dans L’Île au trésor.
Un boxeur alcoolique élève seul son gamin. Tous les deux forment un duo inséparable. Quand par hasard, il tombe sur son ex-femme, devenue une belle et tendre du monde, il hésite à lui laisser la garde pour qu’il ait une meilleure éducation.
C’est plein de bons sentiments. Pas véritablement d’opposants. À part la mauvaise fortune, l’alcool… L’ex-femme du boxeur et son nouveau mari sont les êtres les plus adorables au monde, et ne cherchent pas à séparer le père et le fils. Je ne suis pas très friand de ce genre d’histoire. Les valeurs de la famille, les descriptions embellies de la pauvreté (« on n’a rien à manger, mais c’est pas grave, on est fort et on sourit toujours ! »). La mélodie du bonheur… C’est sympa comme un La vie est belle version Benigni, mais on se fait un peu suer tellement tout est propre et bien pensé. Ça manque de vice en somme. Et un film sans vice, bah… on en apprend peu sur nous-même et on peine à s’intéresser à des personnages un peu trop lisses.
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