Je copie le synopsis officiel très fidèle au film : « Ce soir, dans la forêt qui encercle ce village au nord du Brésil, le calme règne. Ihjãc, un jeune indigène de la tribu Krahô marche dans l’obscurité, il entend le chant de son père disparu qui l’appelle. Il est temps pour lui d’organiser la fête funéraire qui doit libérer son esprit et mettre fin au deuil. Habité par le pourvoir de communiquer avec les morts, Ihjãc refuse son devenir chaman. Tentant d’échapper à son destin, il s’enfuit vers la ville et se confronte alors à une autre réalité : celle d’un indigène dans le Brésil d’aujourd’hui. »
Ce film a une temporalité en phase avec la vie du village, éloignée du monde moderne. Lenteur et plans fixes, le mouvement est dans l’image, rythmé par les bruits de la nature.
J’ai été touchée par l’errance spirituelle de Ihjac qui ne trouve sa place dans aucune des communautés. Les auteurs semblent cerner avec finesse une problématique peut-être récurrente chez les peuples vivant de façon tribale à l’heure actuelle.
Le film est dépaysant et permet une immersion dans la tribu Krahô à la manière d’un ethnologue, tout en retrait.
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