Les films centrés sur la guerre sous-marine ne sont pas si fréquents. Ce sont, le plus souvent, de grosses productions américaines comme le récent « Hunter Killer » de Donovan Marsh avec Gerard Butler. Mais les Français semblent vouloir s’y mettre aussi. Après la coproduction franco-belgo-luxembourgeoise « Kusk » de l’an dernier, qui retraçait l’histoire vraie du naufrage d’un sous-marin russe au début de l’ère Poutine, le cinéma français nous replonge sous les mers en ce début d’année avec « Le Chant du Loup ». Et, vis-à-vis des ricains, il n’y a franchement pas de quoi rougir !
Après une escarmouche avec un bâtiment inconnu au large des côtes syriennes, la France est la cible d’une attaque nucléaire et le sous-marin nucléaire lanceur d’engin « L’Effroyable » plonge pour riposter. Voilà le pitch de base de ce film de guerre à multiples rebondissements, porté par Mathieu Kassovitz, Omar Sy, Reda Kateb, Jean-Yves Berteloot et « l’oreille d’or » François Civil.
Grâce à un budget de 20 millions d’euros, l’ancien diplomate Antonin Baudry (connu pour la BD « Quai d’Orsay ») parvient à faire aussi bien que les supers productions américaines : un scénario qui maintient le spectateur sous tension, des effets spéciaux d’excellente qualité, une mise en scène dynamique, une photographie soignée et une bande son de Tomandandy, épique à souhait. A part un petit ventre-mou au milieu du film autour de l’histoire d’amour de Chanteraide « Chaussette », il n’y a vraiment rien à jeter !
En bref, « La Chant du Loup » est sans aucun doute le film sur l’armée française le plus percutant depuis « Les chevaliers du ciel » en 2005. A voir absolument pour encourager les producteurs à multiplier ce genre d’expériences et faire rayonner le cinéma français !
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