A tous ceux qui pensaient que Nicolas Cage avait déjà largement touché le fond, ce film vient nous rappeler combien quand on croit être tombé au sol, il reste encore à descendre sous le niveau de la mer.
Dans ce pensum catholique (et volontiers islamophobe, au passage !), pur outil de propagande religieuse dénué de tout autre velléité narrative, artistique ou autre, on atteint un tel degré de nullité absolue que durant toute la durée du film on peine à croire ce que l'on voit et entend. On en vient même à espérer une pirouette narrative - même la plus débile - qui nous donnerait tort de croire qu'il ne s'agit là que d'un appel prosélyte chrétien à trouver le salut dans la foi en Dieu (et ne vous trompez pas de Dieu, Allah, ici, n'est d'aucun secours aussi pieux soyez vous).
Et on a beau attendre, entre fascination pour un tel degré de bêtise et consternation avec mâchoire sur les genoux, rien ne vient d'autre que de la prêche, encore de la prêche et toujours de la prêche...
Surfant sur la vogue des post-apo, le film vient nous rappeler que seuls les innocents et les chrétiens fervents trouveront refuge au "Royaume des Cieux" et que les autres devront se préparer à 7 ans de chaos avant la fin du monde.
Aussi profond que le message d'un illuminé prêcheur de rue clamant que "la Fin est proche" et réalisé avec le pied gauche, ce film est - je crois - bien, la pire purge et le plus mauvais film de toute l'Histoire du cinéma, en admettant qu'on puisse même parler de Cinéma... N'importe quel téléfilm de merdre estampillé Asylum contient plus de talents. Et je pèse mes mots...
Honnêtement, je suis désormais persuadé qu'à la droite de Dieu est placé le roi des cons et que celui ci se nomme Nicolas Cage, qui fut grand, autrefois et qui est décidément tombé bien bas.
Amen !!!