Vainqueur du prix Pulitzer en 2014, Le Chardonneret est surement un trés bon roman. Mais ce film, lui, m'a copieusement emmerdé...
Theo Decker a vu sa mére mourir lors d'un attentat lorsqu'il avait 13 ans. Il va donc devoir grandir sans elle...
Et voilà globalement l'intégralité du pitch du film (et à fortiori du roman). Ce qui peut marcher. Quand ça ne dure pas 2H30 pour, au final, ne pas dire grand chose. Le personnage semble bien peu avoir évolué à la fin du film (bien moins, par exemple, que le personnage de Ad Astra, sorti également cette semaine) et la moitié des intrigues semblent avoir été greffée là de façon trés artificielles.
Si on ajoute un casting correct, mais qui ne semble jamais à fond, et une mise en scéne propre, mais plate, on ne peut pas dire que tout cela soit vraiment entrainant. PAs mauvais en soi, juste fade et sans grand intérêt. Et tout cela étiré sur 2H30, ça se sent. J'ai du regarder l'heure une bonne dizaine de fois. Bref, le passage à la maturité de Theo, on s'en fout un peu en fait !