Une bande de fantômes aide une comtesse désargentée à conserver son château face à des promoteurs immobiliers. Cette suite de l'Auberge du Spessart (pas vu) surprend et consterne dans un premier temps par son alliance guère subtil entre comédie musicale, burlesque appuyé et fantastique. Et puis on s'y fait et on prend même un peu de plaisir devant ce récit loufoque qui a pour lui un rythme échevelé, des effets spéciaux artisanaux, des chansons amusantes et surtout un côté satirique qui n'épargne rien, ni les capitalistes, ni les communistes, ni les nostalgiques du 3ème Reich. Pas un monument de finesse mais une comédie enlevée avec la pétillante Liselotte Pulver.

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le 13 août 2020

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