Au 19e siècle, les aborigènes, furent considérés comme une race inférieure, qu'il fallait éradiquer. Pour y parvenir, les autorités enlevèrent les enfants métis à leur mère, les placèrent dans des institutions ou des familles d'adoption afin de les couper de leurs racines culturelles. Mal traités, souvent abusés sexuellement, ils recevaient un minimum d'éducation, dans le but de les employer à des tâches de travaux manuels et domestiques. L'expression "Générations Volées" désigne l'ensemble de ces enfants.
C'est cette histoire que le réalisateur Phillipe Noyce, nous fait découvrir à travers son film, Le Chemin de la Liberté . 1930, trois petites filles enlevées et emportées dans un camp, une évasion, un chemin interminable de deux mille kilomètres, du courage et de la détermination.
Un film touchant et émouvant, de superbes paysages, une réalité historique trop longtemps méconnues dont nous devons prendre conscience.
Le Chemin de la Liberté, est une adaptation du livre : Follow the Rabbit-Proof Fence de Doris Pilkington Garimara, qui est la fille d'une des trois fillettes. Ce livre est une biographie sur l'enfance de sa mère.