J’ai beau habiter Paris depuis 25 ans, j’adore la nature et ce genre de documentaire me fascine à chaque fois.
Né en 1810 et situé dans la forêt de Sologne, le majestueux chêne en question, sous ses allures paisibles, cache un véritable microcosme insoupçonné, de ses racines profondément enfouies, jusqu’au bout des feuilles.
La nature rien que la nature (il n’y a même pas de commentaires ni de voix off), c’est l’immersion totale dans ce royaume d’une richesse incroyable. La musique – discrète – vient juste accompagner ce chef-d’œuvre par intermittence.
On ne s’ennuie pas une seconde, on assiste – émerveillé – aux petites histoires de cette faune et de cette flore si diversifiées. Le film contient même une star : le Balanin, pourtant considéré comme un insecte ravageur mais qui est ici mis en valeur.
Les prédateurs échouent à chaque fois, et même si la survie de certains ne tient qu’à un fil, tout est bien dans le meilleur des mondes, il y a un côté Disney dans ce film.
En tout cas Le Chêne nous propose des images somptueuses, et la mise en scène respire la magie du cinéma.