Conte pour enfants
Si le film n’est pas de Jim Sheridan himself, il est en revanche à l’origine de son scénario. Et vu les thèmes abordés, c’est une évidence. Deux gamins traînent dans les quartiers défavorisés de...
Par
le 3 oct. 2020
2 j'aime
Si le film n’est pas de Jim Sheridan himself, il est en revanche à l’origine de son scénario. Et vu les thèmes abordés, c’est une évidence. Deux gamins traînent dans les quartiers défavorisés de Dublin. Leur père, un Gipsie devenu sédentaire et alcoolique lutte dans un deuil qui n’en finit plus, celui de sa femme. Leur grand-père vit toujours sur la route, conformément à la tradition familiale. Un jour, un cheval venu de nulle part débarque, adopte les mômes et semble les pousser à reprendre la route. Vers où et pourquoi ? Ce film fonctionne comme un miroir de The Field. Ainsi, le nomadisme est montré comme une tradition ancienne tandis que l’installation est une sorte de décadence et de délitement. La perte du lien familial, comme toujours chez Sheridan s’accompagne de la perte de l’individu, devenu sans repère. On apercevait les Gipsies dans The Field, ils sont ici au centre du film. La fin de ce film répond directement à celle, tragique du précédent. Un poil plus optimiste et plus onirique aussi. On suit agréablement les aventures des deux gamins, seuls contre la nature, la police, des salopards cupides et surtout seuls face au deuil de leur père. On découvre un univers peu évoqué au cinéma, celui des communautés irlandaises du voyage dont les traditions sont autant irlandaises que communes au voyageurs de toute l’Europe. Fascinant. En bref, un film surprenant qui a certes un peu vieilli mais qui est très attachant.
Créée
le 3 oct. 2020
Critique lue 93 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Cheval venu de la mer
Si le film n’est pas de Jim Sheridan himself, il est en revanche à l’origine de son scénario. Et vu les thèmes abordés, c’est une évidence. Deux gamins traînent dans les quartiers défavorisés de...
Par
le 3 oct. 2020
2 j'aime
Comme quoi, même les productions familiales peuvent avoir de la personnalité. Rien d'extraordinaire à première vue : le solide mais sans génie Mike Newell à la réalisation, un sujet sympathique mais...
Par
le 24 avr. 2018
1 j'aime
Deux enfants de "tinkers" (gitans irlandais) sédentarisés, deux frères, Ossie et Tito, vivent avec leur père alcoolique depuis la mort de leur mère, dans une cité de HLM miteux aux environs de...
Par
le 19 déc. 2014
1 j'aime
Du même critique
Le hasard fait succéder Calmos à Barbie. Mais le hasard n’existe pas, diront certains. Et réellement, on tient là un concept bien plus porteur que le Barbenheimer supposé condenser toutes les...
Par
le 5 août 2023
6 j'aime
2
Ce sont le synopsis mystérieux, l’affiche idoine et le succès critique qui m’ont amené à lancer le film. Que de vile tromperie dans ce monde. Ils sont deux frangins. L’un est commissaire de police et...
Par
le 21 mai 2023
6 j'aime
D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à...
Par
le 11 sept. 2021
5 j'aime