La Galice jusqu'à l'hallali
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Au sortir d'une dépression nerveuse, Rita se souvient des deux années précédentes. Ses études pour devenir enseignante, son travail dans une fabrique de wagons, son amour pour Manfred, chimiste, qui finit par passer à l'ouest et qu'elle refuse d'accompagner. Tourné dans une rare période de dégel en RDA et adapté du roman de Christa Wolf, le film jouit d'une excellente réputation. Il est pourtant difficile d'accès, de par son impressionnante quantité de dialogues et une dialectique souvent complexe, aussi bien critique des règles sociales est-allemandes que du mode de vie d'Allemagne de l'Ouest. Si l'on apprécie sa relative liberté de ton, l'on peut facilement s'ennuyer devant sa noirceur et sa propension à ne parler que de politique ou presque. Dans le cinéma est-allemand, qui mérite d'être exploré, on lui préférera des films parfois plus propagandistes mais autrement plus riches, ceux de Kurt Maetzig ou de Wolfgang Staudte, par exemple.
Créée
le 16 sept. 2017
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