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(Télé)Film de Fernando Arrabal avec Alain Bashung. La curiosité était là.

Todor a bien résumé le truc, je vais pas le paraphraser.

A une époque où il était à fond et où, même mes parents achetaient ses disques, que Bashung faisait dans cette galère ? C'était pas fiscal visiblement.

Cet happening permanent mal filmé, mal joué, mal monté, mal plein de trucs m'a vite lassé, c'est les 80's oubliables et enterrables. A noter que cela a été produit par "Antenne 2", donc de l'argent public. Je serai curieux d'en connaitre l'audience à l'époque et les réactions. A-t-il été rediffusé ensuite ?

Cela veut sans doute choquer le bourgeois, le bouquin d'Arrabal dont il a tiré son film étant de 1958 (après JC) mais les flagorneries conceptuelles autour de Jésus entouré d'un aérophage de figurants, Beers, Steers & Queers, captés à la sortie du Palace où des Bains-Douches, font, malgré la volonté initiale de son créateur (sinon, là, ça entre dans le top 10 de Nanarland et respect), ricaner puis vite bailler...

Pour les fans (très) curieux de Bashung qui seront sans doute déçus, les délateurs des fakes culturels ampoulés et subventionnés et autres archéologues.

Même si je n'y comprends pas forcément grand chose, je préfère largement (re)voir un FJ Ossang de la même période (Genre l'Affaire des divisions Morituri), cheap, punk, barré, low-fi, bordélique, bricolé, mal joué, mais sincère, cultivé, enthousiaste et non-péremptoire ou épouvantail (facile) à Madame Figaro comme le truc ci-avant.