La cinquième roue du carrosse
Le sujet aurait mérité un meilleur traitement. La première partie, très longue, clichée, digne d'un reportage d'Envoyé Spécial, tente de nous faire vivre l'aventure Wikileaks de l'intérieur et nous faire passer Assange et Domscheit-Berg pour des Woodward et Bernstein modernes. C'est peut-être ce qu'ils furent mais dans ce cas ces soixante minutes ne leur rendent pas hommage.
La seconde partie est plus intéressante puisqu'elle suit l'affaire des War Logs et du Cablegate sur fond de scission au sein de l'équipe, l'égo proéminent d'Assange l’autorisant a dégager son partenaire principal et unique amis.
Cette fois-ci ce ne sont pas les Simpsons qui l'ont déjà fait mais David Fincher. Et là comparaison est douloureuse pour Condon, Cumberbatch et consorts.
L'ensemble du film est atrocement laid, mal filmé, pas très bien joué, ennuyant et pas avare de lieux communs.
Il est préférable de passer son chemin.