Le vagabond, pourchassé par un argousin, surgit sur la piste d’un cirque. Le public est grandement enthousiasmé par les pantalonnades de Charlot.
Quoi de mieux que le spectacle circassien et le monde forain pour délasser à travers les pitreries de Charlie Chaplin ? Il ragaillardira des numéros insignifiants et archaïques, comme les clowns jouant à saute-mouton. De prestidigitateur à funambule, on voit avec une certaine exhaustivité tous les postes, en prenant le contrecoup du travail millimétré car la drôlerie provient à chaque fois de l’impondérabilité. On décèle même une subreptice critique sagace des divertissements, lorsqu’un spectateur enfourne avec avidité du popcorn dans sa bouche, au moment où le cinéaste frôle la mort.