Le Club des Cinq, ce sont des souvenirs d'enfance comme Le Clan des Sept ou Les Six Compagnons. Ça me donnait l’impression d'avoir des amis, de voyager avec eux et de vivre des aventures incroyables. Si ces mioches, ailleurs que dans les livres, s'étaient surtout illustrés à la télévision, ce sont les Allemands qui ont commencé à produire toute une série de films dont Le Club des Cinq en péril est le deuxième volet.
On suit le cheminement classique d'un film d'aventures pour enfants. Un trésor à dénicher au fond d'une grotte, des méchants idiots et tout un tas de bons sentiments où on exalte les valeurs de l'amitié et de la solidarité. Seul l'humour basé sur des pets et des chaussettes qui puent m'ont fait sursauter.
Évidemment, les romans datant des années 50 ne sont-ils pas désuets aujourd'hui ? Oui et non car les valeurs citées plus haut sont universelles. On a beau ajouter un smartphone, un ordinateur, un robot-chien qui parle, rien n'a vraiment changé. Sauf peut-être ce qui choque, c'est de laisser ces gamins camper dans des bois sous la pluie, alors que la plus jeune, la blondinette, doit avoir dix ans. Quand on voit les mauvaises rencontres que l'on peut faire de nos jours ! D'ailleurs, les parents, on ne sait pas où ils sont. On n'en entend jamais parler. Le seul que l'on voit, c'est le père de Hardy, toujours absent justement qui laisse son fils entre les bons soins de son majordome !
Hormis ces raccourcis ainsi que scénaristiques (en gros les Cinq trouvent tout tout de suite), le film est agréable et peut rappeler quelques vieux souvenirs à ceux qui ont lu assidûment durant leur jeunesse les ouvrages de la Bibliothèque Rose.