Le club des soupirants, ce sont des dizaines de gens du monde et séducteurs reconnus réunis pour que l'un d'eux séduise une riche héritière. Fernandel, chasseur de papillon, obtient d'en faire partie en faisant croire qu'il un redoutable séducteur. Simple péripétie dans une comédie lunaire.
Le scénario a beau être de Marcel Aymé, le sujet est aussi stupide qu'il en a l'air. Agrémenté de quelques chansons nigaudes dans l'air du temps, le film est le divertissement type de l'Occupation : insignifiant , comme souhaité. A moins de voir dans le triomphe amoureux du prof de culture physique joué par Andrex, aux détriments des parasites sociaux que sont les prétendants, une émanation de la doxa pétainiste. Le film est tellement nul que je n'ai trouvé que ce biais pour y trouver de l'intérêt!
Fernandel tient un rôle, non pas sot, mais parfaitement quelconque, sans portée comique. Et si je devais sauver quoique ce soit de ce navet, ce serait la famille de l'héritière, riches et doux originaux, suivant l'art de vivre de son chef Saturnin Fabre. Malheureusement, c'est un aspect bien insuffisamment développé.