Je dois avoir un mauvais fond mais j'ai tendance à penser qu'on ne fait pas du bon cinéma avec des bons sentiments, et Dieu sait si ce "Cochon de Gaza" n'en manque pas.
En même temps, je me dois d'être sincère en avouant que ce film ne manque pas d'un certain charme, et qu'il est dix fois plus inventif que 99% des films qui envahissent nos écrans. Et difficile de taper sur toute démarche visant à délivrer un message de paix concernant le conflit israélo-palestinien.
Mais sorti du message politique louable, je dois dire que mon "appétit cinématographique" n'a pas été assouvi par cette "trop jolie" fable.
Et je reste bien perplexe quand je pense que ce "petit" film a reçu le César 2012 de la meilleure première œuvre...
Une fois de plus, j'ai l'impression que les votants n'ont pu s'empêcher de tomber dans une certaine bien-pensance, perdant un peu de vue l'aspect artistique de la démarche. Je manque définitivement de cœur, c'est certain.