Pour commencer, je tiens à préciser que je n'ai pas lu la BD de Larcenet. C'est un tort que je vais m'empresser de corriger.
Auteur de film de qualité plus que variable, Laurent Tuel s'attaque à la BD de Larcenet et livre un film prenant mais qui souffre de défauts handicapant. Suivant la vie de Marco, un ancien photographe de guerre qui décide de réaliser une série de photo sur des dockers, le film aborde la vie et les difficultés de cet homme, allant des problèmes de couples au problème familiaux. Le choix de découpé le film en chapitre, eux même découpé en scène éloigné dans le temps, permet à l'histoire d'abordé de nombreux aspects variés tout en conservant un rythme rapide, qui fait tenir cette histoire solide en 1h45. les séquences s’enchaîne sans que l'on perde d’intérêt dans l'histoire. Malgré tout, quelques soucis de rythme se font ressentir et la lenteur de certain passage peut être assez vite plombant. Pourtant, on s'accroche et les rebondissement fréquent nous ramène vers l'histoire. Côté réalisation, la recherche visuelle est bien présente et donne un certain cachet au film, sans forcément révolutionné le cinéma.
Côté acteur, Nicolas Duvauchelle assure son rôle avec talent, tandis que le cast secondaire s'en sort plutôt bien. Oscillant entre un sous jeu décevant et une qualité d'interprétation intéressante. A noté la présence de André Wilms, acteur fidèle de Kaurismaki, dont le jeu si particulier se marie extrêmement bien avec l'ensemble.
Au final, "Le Combat Ordinaire" est un film intéressant, assez démoralisant (on est chez Larcenet donc rien d’étonnant ici), qui permet de passer un moment de cinéma assez agréable.