J'adore Fernandel lorsqu'il est bien dirigé ou canalisé ou subtil et/ou bien secondé. Sa palette est si large.
Ca donne des chefs-d'œuvre (Pagnol, Duvivier...), des trucs rigolos (Fric-Frac, François 1er…), des ovnis (genre l'Armoire volante, à découvrir pour Fernandel en lévitation) ou bcp trop de trucs alimentaires tournés à la chaine qu'il sauve (parfois un peu) de sa présence et/ou d'une chanson même s'il cabotine grave.
(Sans j'espère trop paraphraser Alligator).
Vu le casting mais aussi l'idée initiale on pouvait s'attendre à bcp mieux. Fernandel en véto de campagne, guérisseur des hommes et des psychés ça pouvait le faire. Face à lui, la jeune médecin et le neveu véreux, y'avait de la matière.
Le même sujet et la même équipe sur le ton d'une comédie italienne, en 1963 on est en plein dedans, voir d'un néo-réalisme "rose" aurait pu être très sympa. Tognazzi en VF, on perd aussi bcp.
Anecdotique.
Autant voir ou revoir en mode coprod F-IT "La loi, c'est la loi" , pas extra mais mieux mené, Christian-Jacques c'est une autre division que Jean Boyer tout de même. Et, bien sur, les Don Camillo, mais là, on touche au sacré. :-)