L'association Jean Boyer-Fernandel n'a jamais produit que de passable et laborieuses comédies. "Le confident de ces dames" est peut-être la pire collaboration entre un metteur en scène égal à lui-même, c'est-à-dire médiocre, et un acteur qui n'apporte aucune valeur ajoutée à un personnage d'aucun intérêt. Dans ces conditions, considérant que le sujet est particulièrement futile, les film est un vrai navet. La co-production franco-italienne n'est pas faite pour arranger les choses.
En l'absence d'un médecin dans le canton, le vétérinaire Giuliano Roberti (après tout, Fernandel a bien joué Don Camillo) a pris l'habitude de soigner à l'occasion ses concitoyens et davantage encore, en séducteur, ses concitoyennes délaissées. Il est la coqueluche de ces dame et la hantise du Conseil de l'Ordre local.
Fernandel tente de donner corps à un personnage sans envergure ni saveur au long d'une comédie inepte et digressive dans laquelle, pour l'anecdote, Ugo Tognazzi (doublé par Michel Roux) compose un aristocrate ruiné spéculant sur le décès de sa riche tante (Denise Grey). Il n'est aucune scène où Fernandel, ne serait-ce que par son métier, parvient à briller, à amuser tout simplement. Située en Italie, la comédie est affublée par l'adaptation française, comme couramment, d'un accent provençal dissonant et factice.