かぐや姫
Isao Takahata réalise avec Kaguya-hime no monogatari une merveille visuelle. S'appuyant sur le meilleur des techniques d'animation dernier cri, son équipe accouche d'un défilé époustouflant d'images...
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Isao Takahata réalise avec Kaguya-hime no monogatari une merveille visuelle. S'appuyant sur le meilleur des techniques d'animation dernier cri, son équipe accouche d'un défilé époustouflant d'images formant une estampe mouvante, infinie, où la finesse de chaque pétale de fleur d'une scène est contrebalancée par le trait furieux du fusain et l'aplat vif ou noyé de l'aquarelle de la suivante. Si les premières minutes peuvent perturber, particulièrement de part la persistance du fond blanc, on s'accoutume vite pour rêvasser devant une histoire qui, plutôt que "Conte" devrait être qualifié de "Légende".
Une légende douce et terrible qui ballottera vos émotions - entre ravissement enfantin et dureté adulte - jusqu'au dénouement qui a fait écraser quelques larmes. Si le propos peut paraître un peu simple, mon seul reproche porterait plutôt sur une narration qui néglige ses transitions. Le liant manque parfois dans cette histoire, faisant émerger brutalement le spectateur de sa transe. Ça n'altère heureusement en rien la puissance du final.
Si beaucoup mettent en exergue une scène de fuite effectivement bluffante, la conclusion de Kaguya-hime no monogatari est ce qui m'a laissé le plus démuni [spoilers de ressenti]. Mélange improbable de tristesse infinie et d'atmosphère mystique quasi joyeuse (appuyée par une musique en parfait contrepoint. Joe Hisaishi, ce perpétuel génie, a encore frappé). Cette scène est d'une cruauté splendide qu'il me faut revoir au plus vite. [fin spoilers ressenti]
Kaguya-hime no monogatari est à voir absolument. Pour sa musique, ses images, cette plongée dans un Japon montagnard rassérénant & cette atmosphère oppressante de palais Kyotoïte.
Enfin et surtout pour ce personnage magnifique et tragique qu'est la princesse Kaguya.
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le 16 juil. 2014
Modifiée
le 16 juil. 2014
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