かぐや姫
Isao Takahata réalise avec Kaguya-hime no monogatari une merveille visuelle. S'appuyant sur le meilleur des techniques d'animation dernier cri, son équipe accouche d'un défilé époustouflant d'images...
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le 16 juil. 2014
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Le conte de la princesse Kaguya, c'est une pousse de bambou qui s'anime, qui va, qui vient et qui s'en va. Mais ce n'est pas un dessin qui s'anime, c'est un dessin animé. Habité. Le conte de la princesse Kaguya, c'est la vie en rose et fleur de cerisier, en bleu roi, en vert pâle, en rouge, en jaune, dans un pastel qui découpe le cadre parce qu'il l'estompe dans un art de l'esquisse, classique dans tout son mouvement.
On la voit naître, grandir, aimer, être aimée, élevée. Comme tout le monde, elle souffre, mais elle ne souffre pas comme tout le monde. Elle n'est pas comme tout le monde et déborde d'amour, de joie, et qu'elle grandit trop vite.
Si ce film est magique, c'est que quelque chose est là, tout près, entre les traits. Sur le papier. Si c'est un conte, ce n'est pas une fable, parce que l'éternel n'y est qu'éphémère, insaisissable. C'est comme un monde universel qui prend forme dans le temps, par la couleur sur le papier, fondue au blanc par un poète à la lumière du printemps.
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le 29 janv. 2015
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