Les années 1980 ont été une décennie pour le moins difficile pour William Friedkin. Il y a dedans un chef-d’œuvre absolu, To live and die in L.A., un très bon film nommé Cruising, Le sang du châtiment (que je n'ai pas vu), et celui-ci, qui une est comédie sur le trafic d'armes, un peu à la manière de Lord of war, vingt ans plus tard.
Dans son excellente autobiographie, William Friedkin évacue carrément deux titres, complètement zappés de nos mémoires ; La nurse et Le coup du siècle, et après renseignement, il s'agit que ce dernier fut une commande pour le réalisateur, alors clairement en perte de vitesse en termes de succès.
Le film se base beaucoup sur Chevy Chase, et sa moumoute; qui va entrer en compétition avec d'autres concurrents pour armer un pays imaginaire en armes. Mais le problème est que si il se veut drôle, c'est raté, et qui il veut éduquer son audience sur le trafic d'armes, ça ne marche pas non plus.
Il reste la présence de Sigourney Weaver, dont la première scène la montre filmée telle une sexe-symbol, et une scène où Chevy Chase va se faire tirer dans le pied de manière accidentelle, et que pour boucher le trou qui vient d'apparaitre, on ne trouve rien de mieux qu'un bouchon de champagne !
C'est triste de voir William Friedkin dans une telle nullité, car si rage il y a, c'est celle d'un Bisounours.
Et encore, je ne parle pas de la scène finale, qui rivalise avec les frissons de la honte de Firefox...