⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Une mannequin voit son entourage se faire tuer peu à peu par un tueur en série, qu'on ne voit pas, mais elle a du mal à être prise au sérieux par les policiers, qui sont habitués à sa mythomanie.
Claude Mulot signe avec Le couteau sous la gorge son dernier film, référence manifeste au giallo, avec également une scène de meurtre vue par le regard du tueur, mais il faut quand même le dire ; c'est quand même raté.


Parce que les acteurs ont la meilleure volonté du monde, que ce soit Florence Guérin, Francis Lemonnier (qu'on avait déjà vu dans Les charnelles ou La saignée, du même Mulot), ou la présence secondaire de Brigitte Lahaie, mais qu'est-ce que ça joue mal ! J'ai l'impression que les dialogues post-synchronisés donnent un aspect sitcom à ce film, qui apparait comme fauché, où les cris semblent faux, où tous ont des regards de poissons morts. Et encore je n'ai pas parlé d'un certain Alexandre Sterling...
Après, qui dit giallo (ou influencé par), dit violence, et ça, pas de problème, on a du sang à gogo, notamment dans la seule scène vraiment réussie qui est celle du meurtre dans une baignoire. D'ailleurs à ce propos, n'écoutez pas votre baladeur les yeux fermés, ça peut servir...


Mais on parle enfin d'érotisme, car là, on peut dire que le film est généreux en poitrines opulentes, en pilosités, et en fesses charnues ; TOUTES les comédiennes vont se dépoiler à un moment ou un autre, même si c'est en-dehors de toute logique. Néanmoins, j'ai beaucoup ri à une scène d'amour où on voit bien que le mec essaie d'enlever le drap au-dessus de sa copine afin qu'on la voit nue, mais rien à faire, le drap revient comme par magie couvrir la demoiselle : saleté de faux plis !


Le couteau sous la gorge a certainement été réalisé dans les meilleures intentions, à en juger les scènes de nuit, mais quand ça sent l'amateurisme dans le jeu des comédiens, je ne peux pas dire que ça soit réussi. C'est dommage, car peu de temps après, Claude Mulot va disparaitre de façon accidentelle, nous laissant à jamais sur ce ratage.

Boubakar
4
Écrit par

Créée

le 19 nov. 2020

Critique lue 270 fois

3 j'aime

Boubakar

Écrit par

Critique lue 270 fois

3

D'autres avis sur Le couteau sous la gorge

Le couteau sous la gorge
freddyK
6

Jaune et Jolies

Claude Mulot est un cinéaste et scénariste un peu oublié mais qui reste un solide artisan du cinéma hexagonal dont quelques films méritent une certaine attention. Scénariste pour Max Pécas , Lautner...

le 8 févr. 2020

3 j'aime

Le couteau sous la gorge
AMCHI
2

Un giallo français...complètement raté

Essai navrant d'un giallo à la française dont le seul intérêt est la présence (nue) de Brigitte Lahaie et Florence Guérin qui sont les 2 seules à jouer correctement. Malgré la courte durée du film...

le 24 avr. 2013

2 j'aime

Le couteau sous la gorge
Jean-Mariage
5

Un petit film fauché que l’on aimerait pouvoir défendre ,mais...

Dernier film de Claude Mulot qui décèdera quelques mois après sa sortie en se noyant à Saint Tropez, Le couteau sous la gorge est une curieuse tentative de giallo à la française, un petit film fauché...

le 10 mai 2023

Du même critique

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

44 j'aime

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9