Où Gérard Oury remonte le temps en quatre intrigues criminelles, hétéroclites, originales, et qui, toutes, présentent des héroines criminelles ou victimes.
Le premier sujet est un drame d'époque, vénitien, avec costumes assortis, gondoles et palais. Ce sketch tragique et emphatique annonce hélas la lacune majeure que reproduiront les sujets suivants: une mise en scène d'un platitude tout à fait pénible. Les récits de Gérard Oury sont évidents et bavards, trainent en longueur comme une récitation appliquée mais inhabitée. Des séquences et des textes inutiles, excluant l'implicite et le sous-entendu, enlèvent de leur efficacité aux histoires. La mise en scène en trahit la singularité initiale, autant que l'originalité des personnages (je pense au contexte du second sketch: la pratique de la caricature et de la calomnie sous la République de Grévy)
En certains moments, Oury semble même s'intéresser davantage aux décors d'époque qu'aux protagonistes. On en est réduit à piocher ça et là quelques passages plus réussis (le jeu entre Pierre Brasseur et Annie Girardot) dans la troisième intrigue signée Boileau-Narcejac). Le dernier sujet, adapté par Frédéric Dard, est probablement le plus pauvre des quatre