Le cygne. The swan. 2023
Je dis souvent mon amour pour le cinéma de Wes Anderson. Je n'ai jamais été déçu par une de ses oeuvres. Celle-ci peut-être m'a un peu dérangé dans la mesure où le calvaire que subit le héros est finalement assez linéaire. Certes, il s'agit d'un court ou moyen métrage, format qui laisse peu de possibilité en terme de mise en scène, d'autant plus que le cinéaste est tributaire de l'histoire tirée d'une nouvelle ou un court roman de Roald Dahl (tout comme tous ces petits métrages sortis sur Netflix en 2023). Et encore, compte tenu de cela, il parvient tout de même à visuellement créer un spectacle saisissant, plein de poésie, d'imagination, avec ce type de photo et de décors qui vous transporte dans un autre monde, avec ce style Andersonien inimitable.
J'ai adoré l'acteur principal Rupert Friend, que je connais mal, juste vu dans La Mort de Staline.
Je n'ai pas encore vu tous les courts métrages d'Anderson sur les nouvelles de Dahl que Netflix propose depuis peu. Mais je subodore qu'ils ont tous ce côté verbeux à cause de la narration orale qui se substitue à la mise en scène habituelle d'Anderson qu'il peut établir plus facilement avec des formats plus longs. C'est un peu pour moi la limite de ces courts. Je leur préfère de beaucoup l'aisance, l'espèce de respiration qu'il arrive à donner avec les longs.