Lourdeur post-communiste
Pendant 22 ans, la Biélorussie n'a choisi aucun long-métrage pour concourir à l'Oscar du meilleur film en mangue étrangère. Jusqu'à cette année, avec Khrustal, le premier film de Darya Zhuk. Il se...
le 31 déc. 2018
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Pendant 22 ans, la Biélorussie n'a choisi aucun long-métrage pour concourir à l'Oscar du meilleur film en mangue étrangère. Jusqu'à cette année, avec Khrustal, le premier film de Darya Zhuk. Il se déroule au milieu des années 90, à Minsk et dans une petite bourgade provinciale. Son héroïne est une jeune femme qui n'a qu'une envie : quitter son pays pour l'Amérique où elle espère devenir DJ. Face à elle, sa mère représente une génération attachée à ses racines, qui regrette (peut-être) les temps de l'URSS. Le film fonctionne sur le contraste entre les vêtements colorés de son personnage principal et la grisaille de la vie post-communiste. Le ton est sardonique mais le film ne s'engage pas franchement dans la comédie, restant le plus souvent entre deux eaux, moquant les lourdeurs administratives mais restant assez peu offensif dans son ton. La photographie n'est pas mal et l'interprétation correcte mais la mise en scène tout comme le scénario manquent de tonicité.
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le 31 déc. 2018
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