Une femme est retrouvée sauvagement assassinée ; parallèlement, on voit le quotidien de policiers notamment leur vie privée. Il est clair comme une lapalissade que le roman de James Ellroy doit susciter davantage d’intérêt que le film tant Brian de Palma se complaît à complexifier à l’envi son intrigue qui est confuse, décousue et amphigourique. Dès lors, il faut s’accrocher pour suivre et même la révélation finale nous laisse marmoréens. D’autre part, le métrage fait l’erreur hautement classique des adaptations, c’est-à-dire s’évertuer à retranscrire exactement ce que raconte le livre, je suppose ça car il y a une démultiplication des histoires secondaires, il a tendance à densifier inutilement le récit.