Jusqu'où Georges est il prêt à aller pour obscurcir sa rupture, masquer son mal-être, dissimuler son impuissance?
Georges, il n'a rien fait, il est gentil et va nous le prouver par son manifeste, son film.
Caméra au poing, les blousons vont en découdre. Arrachés, sacrifiés sur l'autel de sa frustration, Georges se sanctifie, s'élève, se pare d'une armure d'innocence, à la mesure de ses crimes et de son déni.
La performance de Dujardin est admirable, sa prestance porte le film de Dupieux tel fusil à l'épaule, prêt à carabiner "la grandeur" de l'homme.