La Galice jusqu'à l'hallali
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Jusqu'alors Vito n'a été qu'un brigand sans envergure. Mais il est ambitieux et veut sa part du gâteau. Il ne peut que se heurter à la camorra. Le tout premier film de Francesco Rosi pose déjà les jalons d'une carrière remarquable. En 1958, il se situe dans le post-réalisme avec l'influence d'un certain cinéma américain, social et nerveux, comme celui de Jules Dassin (Les bas fonds de Frisco). L'intrigue est certes cousue de fil noir mais le sens du cadre de Rosi, sa science du montage et son attachement à ses personnages sont impressionnants pour un jeune réalisateur qui d'emblée s'attaque aux structures mafieuses de sa bonne ville de Naples dont il filme le caractère populaire avec verve. Un début excellent.
Créée
le 29 août 2019
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