Ca commence comme un grand thriller d'espionnage international, avec une disparition de savant et une succession de séquences touristiques dans les plus grandes villes du monde qui n'est là que pour remplir frauduleusement la bande-annonce... Richard Widmark est embauché par un conglomérat international qui vise à préserver le monde libre d'un mystérieux complot atomique venu d'une île secrète... En compagnie du savant et de sa secrétaire, Richard est supposé diriger un sous-marin et son équipage de gros porcs suintant et suant comme j'ai rarement vu ça et d'aller étudier sur place et pacifiquement la situation...
De ce scénario de BD, Fuller ne fait rien, bien trop occupé à nous vendre les émois de l'équipage et de son capitaine au moindre mouvement de l'assistante sus-mentionnée. Problème, au lieu de choisir n'importe quelle fille vaguement accorte qui traînait par là, on décide d'introduire dans le monde du cinéma la protégée de Zanuck, la très laide, très fade et très vomitive Bella Darvi !
Du coup, tout le film s'effondre, plus rien à sauver, plus rien à espérer, des défauts que plus rien ne cache, le désastre... Tout ça, c'est à cause de Paulo, c'était le seul film qu'il n'avait pas vu, moi, je voulais les bambous qui avaient l'air vachement mieux ! En plus, au sortir d'une de mes nombreuses siestes, je me suis rendu compte que lui aussi avait piqué du nez sur la fin, comme un hommage à Gizmo qui nous manquait... C'était bien la peine...
A propos de peine, Bella ne s'est jamais remise d'avoir gâché mon film, après 25 ans à essayer de se perdre dans le jeu et l'alcool, elle finira par se rendre à l'évidence et se suicidera, probablement après s'être revue dans ce fichu film !