Le premier long-métrage avec le commissaire Wens démarre bien, d'autant que c'est déjà Pierre Fresnay qui l'interprète. Le personnage est déjà narquois et condescendant comme pas permis, et son ton de sale gosse le rend sympathique d'entrée.
Seulement voilà, Clouzot n'est que le scénariste à cette époque et n'a réalisé aucun film... Et la réalisation, confiée au très oublié Georges Lacombe, est proprement calamiteuse passé la première demi-heure. Entre autres, cette interminable scène de cabaret au beau milieu qui n'a rien à faire là, ou ces personnages féminins ajoutés pour apporter un peu de glamour à l'histoire. Ce n'est pas mauvais, mais ennuyeux dès lors que Pierre Fresnay n'est pas à l'écran, et très décevant si on aime le film suivant, réalisé par Clouzot.