Le Dernier Monde Cannibale est un bon film. Nouvelle plongée dans les tribus cannibales et ici on est vraiment plus une fois encore dans le film d’aventure qui lorgne sur le genre horreur et ça n’en reste pas moins déplaisant bien au contraire. Réalisé 3 ans auparavant du culte et controversé « Cannibal Holocaust », celui-ci bien qu’interdit alors à l’époque aux moins de 18 ans, est largement moins choquant et le film ne fait pas peur, seuls quelques scènes sont un peu dégueulasses mais sinon rien de traumatisant. L’histoire nous emmène sur l’île de Mindanao archipel des Philippines en 1975. Trois hommes et une femme échouent en avion. Attaqués par les indigènes deux d’entre eux sont tués. Rowland et Harper s’enfuient. Le premier disparaît dans les rapides, le second est fait prisonnier par une tribu d’anthropophages. S’ensuivra ensuite une sorte de survival.
L’ambiance un peu inquiétante de cet enfer vert est très bien retranscrite, et l’œuvre est assez prenante. Les décors naturels et les bruits de la nature ainsi que d’animaux ou encore les cérémonies et rituels de ces tribus renforcent un certain réalisme.
Un métrage finalement beaucoup plus accessible qu’il n’y parait, même si quelques scènes peuvent choquer malgré tout car par moment ça reste assez cru, mais comme je le disais rien de traumatisant, le film n’a pas pour but de choquer plus que ça.
La bande son est vraiment très bonne et amène une ambiance un peu oppressante parfois.
Le réalisateur italien Ruggero Deodato signe ici son 10ème long métrage avec réussite, bonne réalisation d’ensemble, manque plus qu’une restauration. Les acteurs sont bons et convaincants avec Massimo Foschi, Ivan Rassimov, la jolie Me Me Lai.
Pourtant rebuter au départ, regarder ce dernier monde cannibale était finalement plutôt intéressant. Vous en reprendrez bien un morceau ? ^^
Ma note : 7/10 !