Le Dernier Rempart par cityhunternicky
Le dernier rempart nous raconte comment une petite ville paumée est le dernier obstacle d’un trafiquant de drogue.
C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure confiture. Ici, et malgré pépé scharzy, on assiste tout de même à 3 scènes qui valent le coup. Ça explose, ça mitraille, ça tue, c’est presque stratégique parfois qu’on en est étonné d’y prendre autant de plaisir. Mais ça serait oublier que la tête d’affiche n’est pas seule ici et que les acolytes mettent un peu de fraîcheur dans un monde de vieux. On est loin de la démesure coréenne du dernier film de Kim Jee-woon, mais c’est assez libre tout de même.
Autant revoir notre cher Arnold Schwarzenegger dans The expendables c’est fun, côté légende, nanars, dialogues tout ça, autant là c’est vraiment difficile. Manque d’intérêt et d’envie, c’est avec peine qu’on met notre espoir dans les autres protagonistes. Aussi basiques que typiques, ils ont tout de même plus de crédibilité que le shérif, même si on oubliera le tout aussi vite que cela a été vu. C’est d’ailleurs une durée assez courte que nous offre ce réalisateur qui a pourtant donné 2h20 à son dernier film.
Le scénario est pire que minuscule. Il est contenu dans le pitch, et vous avez besoin de moins de deux neurones pour compléter les blancs. Les quelques scènes d’action ne suffiront pas à compenser le manque d’intérêt et d’originalité de cette histoire, dans laquelle les incohérences sautent au visage. C’est avec étonnement que l’on arrive à rire une ou deux fois, devant des blagues faciles mais toujours plaisantes, à défaut d’être transporté par les décors ou l’inventivité.
Complètement inintéressant sur plus de la moitié de sa durée, le dernier rempart a 2 scènes d’action qui ne valent pas 1h40. Scharzy est out.