Arnold Schwarzenegger revient enfin dans un rôle titre, 10 ans après « Terminator 3 » ! L'attente fut longue pour cet acteur qui fut l'un de mes héros d'enfance. Pour son retour, il a choisi un projet classique pour lui, un registre qu'il connait bien, un film faisant référence aux années 1980 à l'image des « Expendables », au risque de se répéter un peu.
Sommairement, le Dernier Rempart narre le passage d'un baron de la drogue échappé de prison dans une petite ville à la frontière mexicaine. Le shérif Schwarzenegger est donc son dernier obstacle avant la liberté. Le scénario est simple et efficace et solidement mis en scène par le coréen Kim Jee-woon mais pas dans toutes les phases. Certaines courtes séquences sont ratées, en particulier celles présentant l'antagoniste principal où des effets de caméra font très téléfilm. On n’avait pas besoin non plus de toutes ces démonstrations de performance de la caisse. Ce personnage est le défaut du film car trop caricatural et assez peu crédible.
Après deux premiers tiers nous laissant finalement sur notre faim, le dernier va relever le niveau. Schwarzy passe enfin à l'action, ça déménage vraiment, le tout dans un humour très bien senti, ce qui manquait avant. Voir Arnold infligeant une correction digne de ce nom à des gamins prétentieux, ça n’a vraiment pas de prix. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on va voir ce film.