Il avait dit qu'il reviendrait, et il n'avait pas menti. Le héros par excellence, mythe vivant, le Governator, Arnold Schwarzenegger (Terminator, True Lies), l'icône du cinéma d'action des années 80/90 fait son retour dans un rôle principal à la mesure de son talent après sa longue pause des studios en raison de son poste de gouverneur de Californie (deux mandats). Avec la mise en scène survoltée du cinéaste coréen Kim Jee-woon (A Bittersweet Life, J'ai rencontré le Diable) également directeur de la photographie, le Chêne autrichien interprète Ray Owens, shérif d'une petite ville de l'Arizona, aidé de ses trois adjoints, se retrouve seul pour défendre sa ville à l'approche du dangereux chef d'un cartel de stupéfiants. Le reste du casting se compose de Forest Whitaker (Bird, Rogue One : A Star Wars Story), Johnny Knoxville (Jackass, La Filature), Rodrigo Santoro (300, Ben-Hur), Jaimie Alexander (Thor, Dangereuse Attraction), Luis Guzmán (Boogie Nights, The Do-Over), Eduardo Noriega (Ouvre les yeux, La Belle et la Bête), Peter Stormare (Fargo, John Wick 2), Zach Gilford (Entre vous deux, American Nightmare 2 : Anarchy), Génesis Rodriguez (Tusk, Night Run) et la petite apparition d'Harry Dean Stanton (Alien, le huitième passager, Christine).
Je suis le shérif.
Après plusieurs années passées au service de la police de Los Angeles, le shérif Owens fait désormais respecter la loi dans la petite ville de Sommerton Junction, située près de la frontière mexicaine. Les crimes sont rares et la léthargie s'installe. S'ajoute au tableau le souvenir cuisant de l'opération ratée qui l'a fait sortir des rangs de la police et privé de son ancien partenaire, blessé au cours de l'intervention. En cavale après son évasion spectaculaire d'un fourgon du FBI, un gros bonnet de la drogue se dirige tout droit vers Sommerton. Owens et son équipe sont appelés sous les ordres pour intercepter le caïd avant qu'il ne passe la frontière...
Pas dans ma ville !
Tout y est comme avant ; des gunfights, des morts, des cascades, des effets spéciaux, de l'humour, les punchlines et bien sûr l'action jusqu'à un final apocalyptique, Le dernier rempart est un pur produit commercial parfaitement calibré pour Arnold, la star vieillissante du film d’action, comme à la belle époque. Difficile de ne pas saluer également un casting fantastique qui réunit d'excellents seconds rôles du cinéma américain tout ceci sous l'œil du virtuose Kim Jee-woon. Un bon divertissement avec un Schwarzy en forme dans ce film d'action sur-vitaminé, plein d'autodérision qui plaira avant tout aux fans.
T’as niqué mon jour de congé !