Difficile de trouver meilleure synthèse des films d'action post-Die Hard, après l'avalanche (frôlant l'indigestion) des 80s, que ce Last Boyscout.
Tout y est: le cool anti-action hero, alcoolo et cocu, Bruce Willis, dans un rôle spin-off de John McClane, un sidekick à la langue bien pendue (Wayans), de la violence, des gunfights dans tous les sens, et surtout, des one-liners que n'auraient pas renié Schwarzy dans Commando. Le tout mis en scène de façon tonitruante, exubérante et forcément pompier par Tony "Ne M'appelez pas Ridley" Scott.
Même s'il n'y a pas le génie cinématographique d'un Die Hard, le côté décomplexé total du film lui assure une fraîcheur et un facteur fun énorme qui lui permet de s'affranchir de toute limite, en faisant un buddy movie ultime, canon d'un genre so 80s qui, à mon sens, ne sera pas égalé de sitôt. Bay et ses bad boys auront essayé de reproduire la formule, sans succès.
Tout ceci concourt au fait que, presque 20 ans après, je le regarde régulièrement avec toujours le même plaisir.
Un chef d'oeuvre méconnu du buddy movie.
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