- Ah, vous êtes le flic.
- Et vous, vous êtes la négresse.
Le Désordre et la Nuit est un polar français qui a du mal à passionner son spectateur à cause d'une réalisation assez paresseuse, l'intrigue décolle lentement et elle est peu entraînante à suivre. L'histoire d'amour entre Jean Gabin et la jeune allemande jouée par l'autrichienne Nadja Tiller n'est pas la plus émouvante que j'ai vu sur un écran de cinéma. De plus elle prend le pas sur l'enquête policière qui est sacrifié, Gilles Grangier met en scène avec soin son film mais sans jamais non plus insuffler un moindre style (c'est un peu impersonnel).
Le désordre du titre c'est la drogue, Tiller joue une jeune fille de bonne famille tombée dans la déchéance à cause de cette saleté. Mais ce film reste lisse dans son dénonciation de ce "plaisir artificiel".
Et la nuit, ce sont les boîtes où l'on danse sous du jazz (bonne musique d'ailleurs). Au début du film il y a un jeune danseur, qui a une brève réplique, qui n'est autre que Jean-Pierre Cassel.
Dommage car ce film possède des qualités or ça n'est jamais prenant.