Une fuite, un magot, une nouvelle vie… Et un passé qui se faufile à travers les failles laissées par les premières preuves d'honnêteté.
Encore un excellent film de Uchida. Dans la veine des précédents, où la condition des hommes, misérables ou samouraïs, détermine leur destin.
Ici, on suit le parcours sur plusieurs années d’un Jean Valjean nippon. Rentarô Mikuni en effet est parfait pour le personnage, avec sa tête d’homme humble et honnête sur qui tous les malheurs semblent s’être déjà abattu.
Une histoire qui s’échelonne donc sur plus de dix ans. Dans la première partie, le personnage s’enfuit avec deux anciens prisonniers durant un typhon. Les deux autres hommes meurent durant la traversée du détroit, et le personnage de Rentarô Mikuni hérite d’un magot (non, ce ne sont pas des chandeliers en argent). Se retrouvant un peu perdu sur l’autre rive, il est recueilli une nuit par une prostituée à qui il laissera une partie de l’argent, sans doute déjà envahi par la culpabilité.
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