Résumé : Après la guerre, trois scientologues rivalisent pour maîtriser des rituels. Deux étudiants découvrent la mort de l'excentrique Crowley. Des années plus tard, à l'université, un scientifique développe un programme pour guérir des maladies. Le professeur timide Oliver Haddo se porte volontaire pour l'expérience, ignorant qu'un adepte de Crowley a inséré un rituel dans le programme pour ressusciter l'occultiste surnommé "la bête".
Histoire : La production et l’écriture du chanteur d'Iron Maiden, Bruce Dickinson, qui a écrit la majorité de ses chansons sous l'influence de l'occultiste, incluent deux titres dans la bande originale. La critique a salué le scénario comme astucieux par rapport à la culture du torture porn. Des références à la sorcellerie et à la Bible ont été effacées par Warner, créant de nombreuses tensions pour l'acteur principal. L'histoire et les acteurs secondaires ont été remplacés, et des scènes entières ont été annulées puis refaites. Les tensions étaient si fortes que, bien que Warner ait conservé la distribution, c'est Focus Films qui a terminé la production. Le film a été mal distribué en raison de son thème sur l'un des plus grands satanistes et auteurs de rituels occultes infâmes. À l'origine de la scientologie et créateur d'une secte qui lui a valu une expulsion d'Italie pour usage de la magie noire, il est également connu pour ses dérives kabbalistiques et ses déviances sexuelles. Réalisé par des fans soucieux de proposer les aspects les plus intéressants, le film oscille entre modernisme et baroque, avec une philosophie omniprésente. Le film est interdit aux moins de 12 ans en France, aux moins de 16 ans en Allemagne en vidéo, et aux moins de 18 ans en Angleterre en salles.
Équipe : Le coauteur et réalisateur Julian Doyle, connu pour Monty Python et Brazil. Bruce Dickinson, producteur et coauteur, fera aussi la musique. Les effets de Jonathan Cheetham, connu pour Rogue One, Solo A Star Wars Story. Côté acteur, Simon Callow et Kal Weber. Le film est tourné avec un budget ridicule dans un endroit mystique près des écrits de Crowley. On est dans une œuvre destinée au film d'exploitation.
Avis : Un film captivant sur un personnage emblématique de l'horreur, traité avec finesse, pudeur et humour, bien que l'on puisse regretter l'absence d'horreur explicite. Le film présente un aspect réaliste et offre un divertissement rempli d'émotion, de surprise, de mythe, de démonologie, de sexe et d'images-chocs, avec des moments contemplatifs. Le personnage, bien que terrifiant, offre une attraction intelligente et palpable, et apporte une profondeur intéressante à l'intrigue.
Critique : "Le Diable dans le Sang", réalisé par Julian Doyle et écrit par Bruce Dickinson, plonge les spectateurs dans un monde d'occultisme et de mystère. Le film débute en 1947 avec une entrevue bluffante qui situe le personnage controversé d'Aleister Crowley à la fin de sa vie. Crowley, souvent opposé à la censure et à la classe puritaine, était surnommé "la bête". Cette rencontre dévoile des rites païens d'une perversité insoutenable, opérant une transition temporelle vers un scientifique contemporain à l'université. La technologie s'entremêle avec des cours de philosophie et revient aux rites de l'occultiste, multipliant les directions de l'intrigue.
La réincarnation de Crowley se déclenche à partir d'un programme informatique, ajoutant une dimension moderne à l'intrigue. Une folie érotique violente enflamme l'université avec les fantaisies de la vision occulte à travers différents mythes. L'histoire s'enfonce dans le mystère d'une ambiance malsaine avec une autoroute de perversions défilant dans une phase plus calme. Les explications développent le dédoublement de personnalité dans un ballet de créatures démoniaques. Crowley, un occultiste aux tendances charnelles sévères, tente de réitérer un ancien rituel qui ouvre la porte des enfers stimulé par le plaisir, apportant une intensité troublante au film.
Les relations s'engouffrent dans la possession, enveloppant le sortilège du sorcier d'effets effrayants qui culminent dans une atroce cérémonie. "Le Diable dans le Sang" est un film envoûtant qui maintient le spectateur en haleine du début à la fin. Avec une intrigue bien ficelée, des personnages fascinants et une atmosphère oppressante, il réussit à se démarquer dans le genre de l'horreur et de l'occultisme. Le film explore des thèmes tels que la quête de pouvoir, l'obsession, et les conséquences de nos actions, tout en offrant une réflexion intrigante sur la nature humaine. C'est une œuvre incontournable pour les amateurs de films d'horreur et ceux intéressés par l'occultisme, laissant une impression durable.
Budget : 1m$.
> https://youtu.be/cvEf6hOFYTY