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Le faux du vrai
Le malaise est une constante des films de Fabrice du Welz et il atteint une sorte d'acmé dans Le dossier Maldoror (qu'en aurait pensé Lautréamont ?) qui évoque de manière très peu confortable une...
le 16 nov. 2024
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Visuellement, Le Dossier Maldoror m’a impressionnée, notamment grâce au traitement de l’image par le chef opérateur, véritablement au service de l’histoire. Malgré le sujet, le film comporte peu de scènes de violence, et heureusement, aucune ne tombe dans le voyeurisme que je craignais compte tenu du thème.
Pour le reste, je me suis perdue.
Perdue dans cette frontière floue entre fiction, point de vue du réalisateur et réalité, racontée à travers le prisme d’un policier en pleine descente dans la folie, donc pas très fiable.
Perdue par le message du film. S’il me semblait que le thème était sur les réseaux pédophiles, en prenant appui sur l'affaire Dutroux, le réalisateur affirme que ce n’est pas le cas. Alors, quel est son sujet ? Quel est le but de tout cela ? Cela ne semble pas être un film de guérison non plus, et s’il cherche à dénoncer un système, cela reste à moitié exprimé.
Malgré tout, mission réussie en matière d’émotions, qu’il s’agisse de gêne, de dégoût, de peur ou de frustration. Je suis sortie de la séance troublée et perdue (au cas où cela ne serait pas encore clair), sans parvenir à saisir le propos du film tout en restant marquée.
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le 30 déc. 2024
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