Servi par un casting de rêves, des interprètes prédestinés qu’ils sont d’un destin qu’ils n’ont pas choisi. Un Belmondo qui étincelle en compagnie de Régiani, Curvelier, Piccoli et consorts,
Un réalisateur brillant techniquement, stylistiquement, qui capte humainement et en finesse les failles discrètes de ses personnages.
Un scénario complexe ou le suspense s’élève rythmiquement avec une mise en scène chirurgicale, l’intrigue avance en couches contournant les conventions narratives du genre tout en entrelaçant sa propre logique interne. Le point culminant final tire toutes les ficelles ensemble dans un acte de bravoure narrative qui dénote un talent cultivé du genre.
Dialogues secs et sobres, les mots ne peuvent que rabaisser la splendeur poétique filmée
Surgit la nuit, à travers les vitres d'auto, la solitude contemplative qui caractérisera l’œuvre tardive de Melville.
Suspens jusqu'au bout.
A voir et revoir