La Galice jusqu'à l'hallali
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Cinéaste italien majeur pendant au moins deux décennies, Alberto Lattuada s'est hélas perdu, vers la fin de sa carrière, à partir des années 70, dans des comédies peu ou prou érotiques, au mieux grotesques. Malgré la présence de Irene Papas, La bambina est peut-être la pire de toutes, d'une misogynie très désagréable et dans un ton libidineux qui atteint des limites déplaisantes. Inutile de préciser qu'un tel scénario ne passerait pas aujourd'hui alors qu'il était accepté au siècle dernier dans le registre affreux, sale et méchant. L'acteur principal, Luigi Proietti, aussi charismatique qu'un pou, ne fait qu'enfoncer cette œuvrette déshonorante. Avec Alberto Sordi ou Vittorio Gassman, par exemple, les meubles auraient pu être partiellement sauvés. Là, c'est un naufrage.
Créée
le 1 mars 2023
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