C’est en lisant un article dans Life magazine de 1953 sur le drame vécu par la famille Balestrero que Hitchcock eu l’idée du scénario du “Faux coupable”. Henry Fonda y joue un homme quelconque qui mène une vie paisible avec femme et enfant. Alors qu’il se rend à sa compagnie d’assurance pour une opération dentaire pour sa femme, il est formellement reconnu comme l’auteur du hold-up donc la firme a été victime quelques mois auparavant. Tous les témoignages et indices semblent en effet se porter contre lui, si bien que même le spectateur se met à douter de sa culpabilité. Empreint d’une dimension catholique assez forte, “Le faux coupable” ne connaît pas de véritable défaut et est un bon drame à suspense. Pourtant, il manque une certaine poigne à l’ensemble pour vraiment toucher.