La cuisine au beurk

Ce film s'inscrit dans la tradition des films délirants de Hong Kong tels Mister Boo ou Crazy Kung-Fu plus récent.

Tradition et modernité

Dès le début du film le décor est planté : la cuisine n'est pas un métier, c'est une passion, la Chine dispose d'une gastronomie belle et bonne, la Chine a fait sa révolution mais rame car ses mets sont traditionnels et finalement très curieux. Les personnages marquent également cette rupture sous forme de défiance : les parents et leurs enfants devenus presque adultes, les jeunes cuisiniers adeptes de la chimie et les traditionalistes, mets froids et mets chauds... Tout est dans l'opposition

Personnages caricaturaux

Les traits des personnages sont clairement apparents, juste poussés à la gaudriole par moment pour contribuer au scénario délirant tout en demeurant attachants, tous bien campés avec parfois une exagération totalement volontaire pour appuyer des situations amusantes.

Cuisine et espoir

Du Chef largué qui perd son feu sacré en le noyant dans l'alcool à la jeune barde du karaoké qui espère devenir une star de la chanson se donnant en public devant des mafieux amateurs, tous les rôles sans exception sont amusants et trouvent une place dans cette farce qui porte un message d'espoir à travers l'Amour que se portent nos jeunes bien décidés à en découdre.

Je n'ai pas honte de le dire : la cuisine au beurre est bien fade comparée à cette gaudriole bien plaisante d'une cuisine au beurk.