2e fois dans ma vie que je vais voir un film avec mon père. C'est un moment particulier pour moi. Le premier film était "Père et Fils" avec Philippe Noiret, le second, "Le Fils à Jo", pour rester dans une thématique.

Tournant tout autour de l'univers du rugby sans trop se plonger dedans, ce film sentimental parle d'un rapport complexe entre un père veuf et son fils. Ce dernier, issu d'une famille où l'on vénère le rugby, ne veut pas y jouer. Jo Cannavaro, interprété par un très grand Gérard Lanvin, ne l'entend pas de cette oreille.

Comme je l'ai dit auparavant, même si le film est basé sur une famille qui joue au rugby depuis des générations, il ne fait pas que de parler de ce sport.

Même si j'ai trouvé la réalisation un peu... "maladroite" parfois (notamment sur des transitions mal menées, on s'y perd un peu), l'écriture, elle par contre est très bien faite. On y trouve des petites phrases qui nous font penser à des brèves de comptoir que l'on pourrait entendre en 3e mi-temps (la scène où Jo et le Chinois reviennent d'une boite bourrés et se font arrêter par des flics est magistrale).

Vincent Moscato, ancien rugbyman, se débrouille vraiment bien pour son tout premier rôle au cinéma. Jérémie Duvall, qui joue le rôle du fils est excellent.

A voir (même sans son père !).
Tipeur
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le 17 janv. 2011

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