Revoilà dans un cinquième opus l'affreux Jojo toujours accompagné de sa non moins affreuse fiancée. Ils sont affublés ici d'un rejeton androgyne dont le physique est directement inspiré de celui Mylène Farmer. Et c'est là tout le propos du film ! Comment, alors qu'ils sont des monstres sacrés du gore et du trash, élever décemment un moutard qui ne sait lui-même de quel côté de la lame aller ? C'est caustique, d'un goût douteux, sévèrement méchant, mais tellement drôle. Avec comme base de l'histoire du film dans le film, toutes les fantaisies sont permises et Don Mancini, qui adore sa sanglante poupée, s'en donne à coeur joie pour notre plus grand bonheur. On pouvait penser la saga sur le point de s'essouffler, au contraire, elle se régénère. Et on en redemande !