Pour le dernier opus de sa saga, dont il a écrit toutes les itérations, passant du thriller à la comédie franche, les studios Rogue offraient à Don Mancini la réalisation du meilleur épisode de Chucky à aujourd'hui.
En effet, cet épisode prend le parti pris du méta film avec une Jennifer Tilly, déjà très impressionnante dans l'opus précédant, qui joue son propre rôle et qui a un rôle décisif dans ce film. Elle y est parfaite. Autour d'elle gravitent des acteurs qui ne sont là que pour leurs références, mais qui tiennent leur place de manière plus qu'honorable, comme Hannah Spearitt (ex-S Club 7) ou John Waters. Alors, qu'est ce qui fait que ce film est de loin le meilleur Chucky?
Eh bien pour commencer, sa dimension méta film, assez saisissante car absolument pas envahissante et pourtant toujours présente. Mais ce qui le rend surtout bon, c'est cet esprit ravageur, cet irrespect total de toute bienséance, cet humour souvent honteux et ultra-vulgaire, mais tout le temps drôle. Tout y passe, même Britney Spears et Martha Stewart. Quant à Brad Dourif? Il retrouve toute sa verve du premier épisode avec cette révélation incroyable sous forme de parodie de film d'horreur, quand il nous explique qu'il aime être une poupée...
En tout cas, une fin de rêve pour une saga inégale mais toujours politiquement incorrecte.