Grand nom du cinéma et, en particulier, du film noir, Robert Siodmak, cinéaste d'origine allemande, réalise ici son premier film pour Universal. D'ailleurs, cette série B mêle film noir et fantastique. Comme le dit justement Jean Pierre Dionnet, on retrouve ce parfum typique de film noir avec des clair-obscurs, cadrages et ambiances très travaillés. Une esthétique qui annonce ses futures grandes réussites. L'intrigue prenante, solide et convaincante est née de la plume de son frère Curt Siodmak (qui signera beaucoup de scénario de ce style pour Universal). Et pour la première fois, nous avons droit à un Dracula moustachu qui apparait / disparait dans un panache de fumée. Très belle fin dans les flammes. Une série B soignée et rythmée.